Comme il en va dans l’édition en général, et plus particulièrement dans le cas de la « petite édition », le rôle de l’éditeur est important, car il oriente les choix, les options et donne le ton et le style d’une collection. Lisières est intégralement réalisée par son éditeur. Les choix éditoriaux, la tenue des entretiens, les prises de vue photographiques, la rédaction des articles, et jusqu’à la mise en page, ainsi que la réalisation et mantenance du site de la revue, sont effectués intégralement par mes soins.
Cette situation offre une liberté paradoxale. Libre de mes choix, je les assume et suis seul à en payer les conséquences, mais cette situation a aussi les limites de toute autonomie, face au travail exigé par l’édition.
La formation d’agrégé d’arts plastiques qui a été la mienne a déterminé un certain angle d’approche, caractérisée qu’elle est par une pratique de l’art (la peinture et la photographie dans mon cas) toujours associée à la réflexion théorique sur celle-ci. Par ailleurs, l’orientation donnée à la revue découle de mes propres choix et préférences, mais aussi de mes curiosités et questionnements à l’égard de la création contemporaine.
Si, de numéro en numéro, une vision subjective qui est la mienne, s’exprime à travers les choix éditoriaux et les essais notamment, mais également par cette guise de questionnement qui m’appartient ; il me semble que le lecteur pourra d’autant plus aisément demeurer libre que ce « pivot » constant lui sert de repère.
Partager avec le lecteur l’aventure de la rencontre avec les auteurs, toujours passionnante, toujours risquée, et toujours enrichissante, est le premier horizon de ce projet qui a pour nom Lisières.
Cette situation offre une liberté paradoxale. Libre de mes choix, je les assume et suis seul à en payer les conséquences, mais cette situation a aussi les limites de toute autonomie, face au travail exigé par l’édition.
La formation d’agrégé d’arts plastiques qui a été la mienne a déterminé un certain angle d’approche, caractérisée qu’elle est par une pratique de l’art (la peinture et la photographie dans mon cas) toujours associée à la réflexion théorique sur celle-ci. Par ailleurs, l’orientation donnée à la revue découle de mes propres choix et préférences, mais aussi de mes curiosités et questionnements à l’égard de la création contemporaine.
Si, de numéro en numéro, une vision subjective qui est la mienne, s’exprime à travers les choix éditoriaux et les essais notamment, mais également par cette guise de questionnement qui m’appartient ; il me semble que le lecteur pourra d’autant plus aisément demeurer libre que ce « pivot » constant lui sert de repère.
Partager avec le lecteur l’aventure de la rencontre avec les auteurs, toujours passionnante, toujours risquée, et toujours enrichissante, est le premier horizon de ce projet qui a pour nom Lisières.
Laurent Brunet