Le propos de Philippe Sollers déploie une pensée dense exempte de raideur. Elle ne fait pas autorité, mais déploie un espace qui questionne. La sensibilité, l'expérience sont ici convoquées, traversées, le voyageur ne s'arrête pas en chemin…
Il faut revendiquer hautement sa biographie. Je suis frappé de voir à quel point il y a là comme une dérobade chez la plupart, c'est-à-dire soit refuge dans l'abstraction et les généralités, soit au contraire une attitude en général dépressive par rapport à la biographie. Le roman familial doit être traité et non pas évité ou subi.
Extrait de l'entretien
avec Philippe Sollers
Le 12 février 2001 à Paris