Gilles Aillaud a dit quelque part que le langage est pervers. Cette méfiance à l'égard des mots explique-t-elle son propos laconique ? La sobriété de paroles s'accorde ici avec une justesse de ton, et le souci d'une expression fidèle à sa pensée, ponctuée d'humour.
Il y a eu des théories infinies sur l'enfermement et toutes ces choses qui sont des niaiseries dans la mesure où, évidemment, on avait tendance à considérer l'animal comme un portrait de l'homme. Ce n'est pas du tout le cas.
Extrait de l'entretien avec Gilles Aillaud
Le 21 juin 1997 à Malakoff